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Perche Nature - Perche et Vallée du Loir -
Association d’étude & de protection de la Nature dans le Perche & la Vallée du Loir

Botanique

Panneaux d'informations de la Butte de Marcilly

Voici quelques informations complémentaires aux deux panneaux disposés sur l'Espace Naturel Sensible de Marcilly-en-Beauce.

Cet pelouse calcicole a été classée en ENS pour son caractère remarquable au niveau départemental. Ce milieu relictuel accueille en effet un cortège d'espèces rares et inféodées aux milieux secs et bien exposés.

De nombreux ENS existent sur le département du Loir-et-Cher, vous trouverez la liste ici.

La butte de Marcilly-en-Beauce faisait autrefois partie d'un vaste ensemble de pelouses calcaires longeant le cour d'eau de la Brisse. Malheureusement le changement des pratiques agricoles et le morcellement des parcelles ont considérablement réduit ces pelouses. La Butte est d'ailleurs rescapée des amangéments liées au passage de la ligne grande vitesse. Sur la totalité des pieds d'Anémones pulsatile, espèce phare de la pelouse, un seul pied a été préservé.

 

 

 

Atlas des orchidées de la région Centre - Val de Loire

 Mieux connaître pour mieux protéger

 En 2002 la Société Française d'Orchidophilie Centre Loire (SFOCL) a édité "Les orchidées sauvages de la région Centre". Une dizaine d'années après l'édition d'un nouvel ouvrage actualisé semble nécessaire tant les milieux ont évolué. Atlas orchidees region centre 2002

Tout un chacun peut se mobiliser pour contribuer à cet inventaire et Perche Nature s'associe à la SFOCL pour fournir des données sur les orchidées trouvées dans le Perche et la Vallée du Loir. L'état des lieux de ces espèces est essentiel pour mieux appréhender les changements de pratiques agricoles, climatiques, et d'urbanisation afin de préserver leurs milieux.

Sur le Loir-et-Cher vous pouvez transmettre directement vos observations à Perche Nature (ou via notre portail de saisie en ligne : http://sirff.fne-centrevaldeloire.org/index.php?cont=common&tpl=accueil&mod=citation&setForm=1).

Un guide de détermination des orchidées les plus simples à identifier sera bientôt disponible ici.

Vous souhaitant de bonnes prospections !

La permaculture

Qu'est-ce que la permaculture ?

Créée dans les années 1970 par les Australiens Bill Mollison et David Holmgren le terme permaculture vient d'un anglicisme qui signifiait initialement « agriculture permanente » .

En réalité la définition de permaculture dépasse largement la simple notion d'agriculture et correspond davantage à une philosophie, une nouvelle vision de l'homme dans son milieu.

La permaculture est la combinaison de trois principes :

  • Prendre soin de la Terre (les sols, les forêts, l’eau et l'air)
  • Prendre soin de l’Homme (soi-même, la communauté et les générations futures)
  • Partager et redistribuer

jardin

A l'heure où le modèle agricole actuel montre ses limites, où l'agriculture intensive détruit les sols, arase les haies et talus, pollue les nappes, assèche les zones humides, la permaculture apparaît non pas comme une solution miracle mais comme une source d'inspiration pour concevoir une agriculture durable soucieuse de l'environnement et des relations humaines.

La permaculture permet de produire correctement, sur de petites surfaces et "sainement" (C'est à dire sans produits phytosanitaires, d'amendement chimique, et en limitant la consommation d'eau).

Voici quelques principes techniques de cette discipline :

  • Prendre soin du sol en favorisant les micro-organismes et vers de terre essentiels pour structurer celui-ci et permettre la dégradation des éléments organiques utilisable par les plantes. Les pesticides et autres fongicides chimiques sont à proscrire.
  • Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme ! Les déchets verts sont réutilisés, en particulier dans le compost afin de fertiliser le sol ou encore sous forme de paillage pour limiter l'assèchement du sol et la présence d'adventices.
  • Favoriser « l’effet de bordure ». La proximité de deux systèmes naturels affiche une plus grande diversité et donc une meilleure régulation des maladies entre autres.
  • Ne pas labourer le sol : la culture en lasagne ou en butte, avec dessous des éléments (bois ou carton, papier, etc.) qui se dégraderont lentement pour alimenter les plantes en éléments organiques et retenir l’humidité permettra de conserver un sol vivant.
  • Ne pas laisser le sol nu. En permaculture le terme « mulch » (ou paillage) et souvent utilisé.
  • Recycler l'eau au maximum et favoriser sa circulation. Dans de nombreux exemples de jardins en permaculture, sous forme de mandala, nous pouvons retrouver une mare au centre.
  • Utiliser des associations de plantes pour limiter les maladies, favoriser la croissance, etc.
  • Utiliser un minimum d’espace en optimisant celui-ci, notamment par une conception sur plan avant d'aménager le terrain ! Un jardin en permaculture est à la fois horizontal et vertical.

 

Voici quelques références :

Ouvrages en ligne

Permaculture (tomes 1 et 2) de Bill Mollison et David Holmgren

La permaculture de Sepp Holzer

Graines de permaculture de Patrick Whitefield

Pelouses calcicoles et orchidées

Les pelouses sur sols calcaires possèdent un riche cortège floristique composé d’espèces méridionales thermophiles adaptées au climat très sec et ensoleillé.

  ph-butte-marcilly 
   © G. Sauvé

Elles sont souvent situées sur des versants de vallées en exposition sud, parsemées de genévriers et offrent des milieux de choix pour de nombreuses orchidées : Ophrys aranifera, O. apifera, O. insectifera et O. araneola qui affectionne les pelouses rases ou écorchées. On peut citer également les Orchis avec O. militaris, O. purpurea, O. simia, O. anthropophora et également Anacamptis pyramidalis, Neotinea ustulata et Himantoglossum hircinum.

Certaines espèces ubiquistes y sont également présentes : Platanthera chlorantha et P. bifolia.

Si le substrat est marneux et un peu plus humide, surtout en hiver, on peut retrouver Dactylorhiza fuchsii, D. praetermissa et Listera ovata. A l’opposé, Epipactis atrorubens préfèrera les sols secs, sablonneux ou rocailleux mais reste très rare dans le département.

Les pelouses sèches sur terrains calcaires sont, dans la plupart des cas, sous nos climats tempérés de plaines, des formations végétales transitoires, susceptibles de se boiser en une dizaine d'années. La colonisation arbustive est le processus habituel (dynamique végétale) du sol nu vers la forêt "climacique" qui entraine la disparition de la richesse floristique (notamment des orchidées) et faunistique (lépidoptères, orthoptères...).

Le maintien du stade « pelouse » résulte du blocage de l’embroussaillement par diverses actions comme celles des herbivores sauvages (lapins) ou domestiques (ovin, caprins...). Toutefois, la charge pastorale doit rester faible pour éviter la dégradation du milieu. Depuis plusieurs dizaines d’années, la déprise agricole, l’urbanisation et l’abandon des pratiques pastorales traditionnelles ont entraîné une forte diminution de leur surface à l’échelle nationale.

Afin de connaître la répartition et l’état de conservation des dernières pelouses présentes dans le nord du Loir-et-Cher, l’association, aidée du financement de la région Centre, lance en 2014 un programme d’inventaires de ces milieux. Ce sera l’occasion d’observer la richesse et l’originalité des nombreuses orchidées !

 

 orchis anthropophorum C.Martin       Orchis simia P.Chevallier 
 Orchis antropophorum © C. Martin        Orchis simia© P. Chevallier